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Le 25 mai 1961, en pleine Guerre Froide, alors que les Soviétiques disposaient de plusieurs longueurs d’avance sur les Américains en matière de conquête de l’espace, John Fitzgerald Kennedy lançait sa célèbre phrase, affirmant que les USA parviendraient à faire atterrir un homme sur la Lune et à le ramener sur la Terre sain et sauf avant la fin de la décennie.Quelques années plus tôt, le 4 octobre 1957, c’était un véritable camouflet qu’avaient infligé les Russes à l’Oncle Sam en lançant Spoutnik I : la course à l’espace commençait fort mal pour Washington, et il s’agissait de redonner confiance aux citoyens américains. C’est ainsi que fut lancé ce défi audacieux qui marqua profondément le déroulement de la conquête spatiale avec, à son apogée, Apollo 11 et les premiers pas d’un homme sur la Lune.Toute cette épopée nous est restituée ici, entièrement à l’aide d’images d’archives : ce n’est pas le seul programme Apollo qui est évoqué, mais bien l’ensemble des programmes habités, y compris Mercury et Gemini. On se rappellera qu’aux États-Unis la course à l’espace a commencé avec des chimpanzés, suivis par le saut de puce d’Alan Shepard. C’est là le point de départ de ce passionnant documentaire qui trouve son point d’orgue avec Apollo 17 et le dernier voyage lunaire. Bien structuré, le premier DVD (80 min.) peut se lire d’une seule traite, tout comme on peut également avoir aisément accès dès le menu aux différentes missions.Le second DVD (60 min.) s’attache aux deuxmissions-clé de ce programme : Apollo 11 ou les premiers pas d’un homme sur la Lune et Apollo 17, la dernière mission lunaire.Images superbes, quasi-oniriques, dont on a peine à saisir qu’elles appartiennent au passé et non au futur. D’extraordinaires souvenirs pour les seniors qui se souviendront du vol orbital de John Glenn, des rendez-vous spatiaux, et surtout de cet été de 1969 où ils lorgnaient vers le disque lunaire en se disant : "Il y a quelqu’un là-haut". Mieux qu’avec les dessins animés, les juniors découvriront, en un peu plus de deux heures, que la réalité a pu, dans les années soixante, rejoindre la fiction et l’un des plus vieux rêves des hommes : voler jusqu’à la Lune.