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Le critique d'art Alastair Sooke entreprend de démontrer la véritable nature de l'art de la Rome antique en explorant le monde romain mais aussi les bases de l'art occidental. Cette série documentaire retrace comment, durant la période de la République, les Romains sont passés du statut de voleurs et d'imitateurs à celui de pionniers d'un tout nouveau style artistique. En suivant les pas des empereurs romains les plus fous et les plus dangereux, il découvre que leur amour de l'art est en accord parfait avec leur obsession du sexe et de la violence. Alastair nous dévoile ainsi que les Romains n'étaient pas que des conquérants et des soldats et nous dresse le tableau de la chute de l'empire à travers des œuvres d'art sublimes et mystérieuses...

Episode 1: Un nouvel art: Le Warts and All
Alastair Sooke revient sur la manière dont les Romains, durant la République, sont passés de simples voleurs et imitateurs à pionniers d'un nouveau style artistique réaliste. Les portraits romains nous révèlent aujourd'hui à quoi ressemblaient vraiment les grandes figures de l'histoire telles que Cicéron ou encore Jules César. Des artistes modernes nous font la démonstration des techniques ingénieuses utilisées afin de donner vie à des chefs d'œuvre de marbre, de bronze ou de peinture. Grâce à ces techniques et inventions très proches de la réalité, nous pouvons aujourd'hui replonger dans l'histoire de l'époque, notamment celle du Vésuve. Sooke explore également le remarquable héritage artistique de Pompei avant de démontrer comment Augustus, le premier empereur romain, a utilisé le pouvoir de l'art pour aider à forger son empire.

Episode 2: magnificience et perversion.
Alastair Sooke suit les traces des plus puissants, des plus fous et des plus dangereux empereurs de Rome dans cette seconde partie de son documentaire à la gloire de l'art romain. Il va jusqu'à explorer les restes engloutis du palais de l'Empereur Claudius et s'aventure dans la grotte où Tibère donnaient ses fêtes. Il découvre ainsi que leur amour de l'art était en accord avec leur obsession du sexe et de la violence. Aujourd'hui, les Romains sont souvent reconnus pour leur art grandiose, leurs arches et leur colonnes monumentales en mémoire de leurs conquêtes. La colonne Trajane, à Rome, peut se lire comme le storyboard d'un film de propagande moderne. Sooke conclut cette partie par l'héritage remarquable laissé par l'empereur Hadrien : le Panthéon de Rome, l'image éternelle de son amant Antinoüs et la villa de Tivoli où il avait réuni la collection d'art la plus ambitieuse jamais créée.

Episode 3: La chute de l’empire romain.
Alastair retrace ici le déclin puis la chute de l'empire romain à travers certaines des trésors artistiques les plus grandioses et secrets. Il se rend à Leptis Lagna, en Libye, peu après le renversement de Gaddafi, et découvre l'une des cités romaines les mieux préservées au monde et le berceau de l'art romain plus moderne. Il y découvre des mosaïques incroyables mais aussi des preuves de la négligence navrante des lieux sous le régime de Gaddafi. Son voyage artistique le conduit ensuite en Egypte et à la frontière nord de l'empire. Tandis que l'empire romain vivait ses dernières heures, l'art officiel devenait de plus en plus politique et militaires, jusqu'à l'apparition d'un culte obscure : le Christianisme, qui allait régner sur le monde de l'art occidental pendant des siècles.

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